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4 conseils pour réussir son « dry January » ou « janvier sans alcool »

De plus en plus de marques proposent des alternatives sans alcool, pensez-y pour vos apéros. © Robyrad / Pixabay

En ce début d’année 2024, de nombreuses personnes se sont lancé le défi de ne pas boire une goutte d’alcool durant le mois de janvier et faire ce que l’on appelle le « dry January ». Un défi qui présente de nombreuses vertus pour la santé, mais qui n’est pas toujours accepté par la société.

À l’heure où les études démontrant les effets néfastes de l’alcool pour la santé se multiplient, refuser un verre est encore source de (trop) nombreuses réflexions. Combien de femmes se sont déjà vues questionner sur une éventuelle grossesse et d’hommes se voir répondre « qu’un verre n’a jamais tué personne » après avoir décliné une coupe de champagne ou un galopin de bière ?

Pour couper court à ces réflexions futiles et non-constructives, la journaliste américaine Alisha Haridasani Gupta a listé quatre conseils pour réussir à refuser un verre d’alcool avec tact et aplomb dans un article paru dans le « New York Times« . Ce sont autant d’astuces qui pourront vous aider à réussir votre mois de janvier sans alcool ou « dry January ».

  1. Entraînez-vous à dire « non » à un verre d’alcool

La consommation d’alcool est tellement associée à la fête en France que le plus dur quand on a décidé de ne pas boire, c’est de dire « non » à ses amis. Aussi, la journaliste Alisha Haridasani Gupta conseille de s’entraîner à refuser les verres que l’on nous tend avant de partir en soirée. « Si vous hésitez ou si vous n’êtes pas sûr de votre réponse, les gens verront cela comme une opportunité pour vous pousser » à la consommation, assure-t-elle.

Avant de partir en soirée, réfléchissez aussi aux raisons qui vous poussent à vous passer d’alcool, puis listez quelques arguments à avancer à vos amis si ceux-ci se montrent trop insistants. Quelques idées de phrases à ressortir : « Je préfère lever le pied pour ma santé », « Je vais courir demain », « Je dois conduire pour rentrer » ou encore « Ma consommation n’était plus festive, je préfère faire une pause ».

2. Surmontez votre propre anxiété

L’erreur, au contraire, serait, selon Alisha Haridasani Gupta, de ne pas aller en soirée justement pour éviter ces situations gênantes, voire, pire, par peur de s’ennuyer. Arrêter l’alcool ne doit pas et ne va pas vous couper de votre vie sociale ! Certaines personnes qui aiment le côté désinhibiteur de l’alcool vont avoir tendance à penser que si elles n’en consomment pas, elles vont avoir plus de mal à aller vers les autres. Mais c’est faux, tout se passe dans la tête.

Le mieux à faire est donc d’arracher le pansement d’un coup de sec en gardant à l’esprit que votre soirée ne pourra être que meilleure que les précédentes, car elle ne s’accompagnera pas de gueule de bois ou de moment de malaise liés à une surconsommation d’alcool.

Et gardez en tête cette phrase du Pr Pete Vernig : « Il est beaucoup plus facile de s’amuser sans alcool que vous ne le pensez, car ce qui rend les choses amusantes, c’est de pouvoir passer du temps avec les personnes qui vous sont chères ».

3. Faites quelque chose qui vous plaît vraiment

Et si votre peur de l’ennui prend le dessus, Alisha Haridasani Gupta conseille d’organiser une soirée durant laquelle, avec ou sans alcool, vous savez que vous allez vous amuser. Cela peut être une sortie au bowling ou à la patinoire, un karaoké ou une soirée jeux de société. Faites-vous également plaisir sur le repas, en craquant par exemple sur un dessert pour éviter toute forme de frustration. Petit à petit, à force de sortie, la peur vous quittera au moins aussi vite que le manque.

4. Pensez aux alternatives « sans alcool »

Enfin, sachez que c’est souvent le fait de trinquer seul ou face à une personne buvant du Perrier tranche qui pousse certains amis à inciter leurs partenaires de soirée à lever le coude. La journaliste du « New York Times » conseille dès lors de jeter un œil à la carte des cocktails sans alcool, voire à celle des vins sans alcool si le bar en dispose, ou de ramener sa bouteille de mousseux « soft » en soirée pour éviter ce sentiment de gêne. L’idée étant de montrer que même sans alcool, vous vous faites plaisir et savourez votre soirée de la même manière.


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